J’ai tendance à me ficher des recettes. Je regarde les images… et si elles m’inspirent, les ingrédients. Dès qu’il y en a plus de cinq ou six, mon intérêt repart se faire voir ailleurs. Je suis plus intéressée à apprendre comment apprêter un aliment qu’à suivre des instructions complexes qui demandent un temps fou. Je cuisine chaque jour, mais… pas toute la journée! Évidemment, on finit par manger la même chose souvent. Le poulet de six ou sept façons, le boeuf comme ci ou comme ça… et c’est comme ça pour chaque aliment. J’agence selon mes envies et le contenu du frigo, ou la récolte du potager (ainsi je suis à la recherche de recettes pour des courges… pas encore identifiées!) pour nous remplir les assiettes de bonnes choses fraîches. Je ne suis donc pas le genre à me garrocher dans les pages de cuisine des magazines. Pourtant hier en lisant le tout nouveau Châtelaine, j’ai été immédiatement séduite. Mais voilà, c’était à peine une recette: plutôt une marche à suivre fort simple. Parfait pour la campagnarde!
Il suffit de préchauffer le four à 400 degrés F (j’ai utilisé mon four grille-pain sans problème). De placer dans un plat des tomates cerises. Ça tombait bien: j’en avais près d’un kilo, toutes fraîchement cueillies! D’ajouter des morceaux d’ail (tout frais!) et quelques brins de fines herbes (j’ai choisi des brins de thym sur ma terrasse), et d’ajouter de l’huile d’olive. On place le tout au four pendant trente minutes.
Lé résultat? Un délice (et une nouvelle façon de servir les tomates chez nous!). La saveur du thym s’est subtilement mêlée à celle des tomates colorées, et l’ail, l’ail…! Incroyable de douceur (la prochaine fois, je ne me gênerai pas, j’aillerai pas à peu près!), à laisser fondre dans la bouche! J’ai servi le tout avec des haricots du jardin et des filets de poisson. Un riz aurait permis de récupérer au mieux l’huile d’olive et le jus des tomates. Je note, car il y aura une prochaine fois!
La photo est sublissi(ssississi-si-ça-s’peut)me! J’ai égaré mon Châtelaine, mais je vais suivre tes instructions pour mettre cet accompagnement au menu dès ce soir.
Merci! 🙂
L’éclairage « spooky » est une gracieuseté de l’Homme, tenant de ses blanches mains notre torchère (pas d’éclairage à la cuisine — ça vaudrait bien un billet) en diagonale (après un épisode de campagnarde qui s’écrie « attention! tu vas mettre des mouches mortes dans les tomates! » et une vidange de ladite lampe…)
Au fait, mes tomates cerises jaunes? MIOUM!
(Et le plat? refait depuis! Et finalement trop d’ail, c’est trop! Pas que la saveur ait été décevante, non (non!), mais à la fin dans mon assiette il ne restait que ça. J’aurais dû doser un peu!)
J’oubliais de dire que je n’offre que la version « cheap » de la recette de Châtelaine! La « vraie » se fait avec des tomates italiennes au four à 210 F « des heures durant ». (le nom de l’article: Bouchées fondantes, mais en ce moment le moteur de recherche de Châtelaine refuse de coopérer et au moment de publier mon billet je n’y trouvais pas la recette, qui figurait page 127 comme introduction de « Inspiration cuisine-déco ».
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