Surprise! Non loin des trilles dressés que j’ai photographiés (oui, on dit bien un trille!) se cachait ce trille blanc (Trillium grandiflorum, white trillium). Je vous ai dit en passant, en parlant du trille rouge, que le blanc était protégé au Québec. Ainsi, il ne faut pas le récolter en plus de cinq exemplaires (j’en ai vu… un seul!) et il ne faut jamais le vendre. Qu’en est-il exactement?
Les conditions propices à la croissance du trille blanc ne se rencontrent que dans les érablières riches du sud du Québec. Bien que sa disparition ne soit pas appréhendée pour le moment, plusieurs facteurs contribuent à sa raréfaction : le broutage par le cerf de Virginie, les coupes forestières, des pratiques non appropriées d’aménagement forestiers et la destruction de son habitat résultant du développement urbain et agricole. Le prélèvement de spécimens entiers aux fins du commerce horticole exerce également une pression non négligeable sur les populations sauvages de l’espèce. Comme il faut plusieurs années à un plant pour atteindre une taille intéressante pour le commerce, il est tentant pour les fournisseurs de s’approvisionner directement en milieu naturel. En effet, la culture en serre ou tout autre moyen de propagation en milieu contrôlé sont plus coûteux.
Désignée espèce vulnérable au Québec en 2005, le trille blanc est dorénavant protégé en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables. Les interdictions touchant cette espèce se limitent toutefois à la récolte de plus de cinq spécimens entiers ou parties souterraines en milieu naturel et à la vente d’un seul de ces spécimens. Selon les données du réseau NatureServe, le trille blanc est très menacé en Alabama et dans le Maine et il est vulnérable en Illinois. (Source)
Depuis 1937, le trille blanc est la fleur officielle de l’Ontario (aussi si l’Homme le connaissait bien, ce n’était pas un hasard!). Ma fleur ne devait pas être toute jeune, car sa coloration rosée apparaît en vieillissant. On l’appelle aussi, paraît-il, lis des bois canadien.
hum, je ne savais pas que la coloration rosée apparaissait avec la vieillessse 😛
Mais il semble différent des miens un peu (ceux avec la bande rouge proche du coeur de la fleur)
Oh! Bichonne-là bien cette jolie fleur rare!
C’est toujours un peu spécial de voir une plante ou un animal protégé…
Moi c’est de mon ail des bois que je prend bien soin!
Elle n’est pas chez moi, mais elle est bien à l’abri, sur un bout de terrain non utilisé de quelque’un que je connais:-)
moi j’ai la chance terrible d’en voir quelques énormes colonies dans les érablières du coin (mais pas chez moi…) Je voulais te les prendre en photo, mais j’ai pas eu le temps… l’an prochain!
Wow! J’ai lu ça, qu’on pouvait en voir former un couvre-sol, mais je l’ai pas encore vu! Chanceuse! 🙂
Justement! Parlant de colonies!
Ton histoire de trille blanc m’a intriguée, parce que ça ressemble énormément à ce que je voyais dans une érablière à une dizaine de minutes de chez moi.
On est allés faire un tour, j’ai comparé avec ta photo…
Et je crois bien que c’est la même chose!
Il y en a des centaines!
Je te dis, j’en apprends des choses ici!
Ben alors! Y a juste moi qui n’en a pas des tonnes?!
Moi aussi j’apprends! 🙂
heu, on est presque de la même région, moi et la marmotte 😉
Pis c’est en allant chez chez elle que moi j’en vois!!!
Ceci explique cela!
Ok d’abord: chanceuses! Ça va, là? 😉