Le projet potager se poursuit, avec l’arrivée de ma mère et de tonnes de tuteurs hier (ouf!). Les radis montrent leurs premières feuilles et les haricots nains jaunes commencent à faire de même. Chacun des vingt-neuf plants de tomate et des cinq plants de tomatillo a reçu son tuteur, des bouts de bois plutôt disparates (on s’en fout) que le compagnon campagnard de ma mère a taillé en biseau pour une insertion facilitée. C’est une solution low tech qui a le très grand avantage de ne rien nous coûter.
Pour la culture des tomates, j’ai trouvé cette page remplie de conseils les plus divers: super! (Mais ça commence à me donner faim!) Pour attacher les tomates aux tuteurs, on fait dans la réutilisation! Quand nous avons eu les clefs de la maison, une de mes premières missions a été de décrocher tous les rideaux (que je trouvais affreux mais pour lesquels quelqu’un a déployé des efforts phénoménaux, fil et aiguille à la main) et d’en faire un tas défraîchi. Où je voyais un amas de déchets, ma mère a vu une occasion. Elle est partie avec des grands pans de tissu, qu’elle a déchiré en rubans et roulé en pelote. Mes tomates sont donc attachées… avec des bouts d’anciens rideaux (verts, ça tombait bien!)!
Quant aux tomatilles (Physalis, ou alkékenge du Mexique)… eh bien je n’en ai jamais mangé! C’est un essai que j’étais tentée de faire à cause d’un reportage vu sur le fameux fruit, qui présentait une chef mexicaine qui les utilisait à toutes les sauces. Et puis c’est tout simplement magnifique! Et une fois les fruits récoltés, je pourrai essayer la salsa verde vite faite de Martine! Chez nous personne ne se plaint quand le menu est mexicain! (Ça nous donnera l’occasion d’écouter, euh, enfin (mettons) le CD de musique mariachi que l’Homme a acheté à son anniversaire l’an passé à la Casa de Matéo!) Les tomatilles ont peut-être besoin de tuteurs, selon mes recherches. Tuteurons-les donc, puisque les plants sont plus hauts déjà que la plupart des tomates (j’ai l’impression qu’à la Jardinière du Nord, les tomatilles qui restaient étaient de grandes incomprises, qui auraient monté en graines si je ne les avais pas secourues!).
*Oui, j’invente des mots. Plusieurs par jour. Il ne faut pas vous en faire, mais oui, c’est parfois contagieux…