C’était le 2 juin 2009 que je vous accueillais ici (en théorie!) pour la première fois. Un an et des poussières de vie rurale plus tard, un an de billets (330 publiés avant celui-ci, un nombre de mots plutôt hallucinant, dans les six chiffres), des tonnes de photos, un an d’air pur et d’eau fraîche (enfin…)…
Ce que j’en retiens? Oh que j’en retiens des choses (je ne vous offre qu’un bouquet, faute de transcrire ici un an de billets…)! D’abord, car il ne faudrait pas que j’oublie l’essentiel, il y a vous, lecteurs. Oh vous ne formez pas une foule, mais c’est bien ainsi, pour que nous ayons le temps de nous connaître. Il y en a qui sont là en silence, aussi, et qu’ils sachent qu’on les apprécie aussi! (Et puis je répète, hein, moi je facture les morsures, alors vous ne courez aucun risque de vous faire mordre gratuitement si vous vous manifestez!) Les liens qui se tissent et les découvertes qui se font sont les richesses les plus précieuses que contient mon crane campagnard!
Côté bouffe, bien des choses ont changé. On oublie la malbouffe livrée: c’est un concept qui a disparu de nos vies. On oublie la majorité des choix de resto (surtout à la dernière minute) à proximité et on remet justement le resto à sa place, moins habituelle et plus spéciale. Le potager produit d’aussi bons légumes que dans mes fantasmes. J’ai commencé à faire mes propres conserves et même à déshydrater des aliments. Mais la révélation de l’année, c’est sans contredit mon pain maison, que je continue de faire (presque) tous les matins.
Côté vie rurale, eh bien je dirai, comme un certain magicien, qu’il est bon parfois de ne pas se tromper! Qu’après avoir passé vingt-sept ans à me plaindre de la ville, non pas pour ce qu’elle est mais pour le manque d’affinités que j’avais avec elle, il est bon, très bon, de constater que j’avais raison. Que j’avais besoin de campagne! Que je ne m’étais pas monté de beaux bateaux avec des histoires d’enfance fagotées en souvenirs. Même les jours de mésaventure, toute l’année, à tout instant, j’ai su que j’étais bien. Heureuse. C’est quand même incroyable.
Côté faune, maintenant. Ah… Eh bien j’ai appris que le problème entre les chats et les chiens repose sur les humains. Et que quand les humains se calment, tout va bien. Collectivement, on a eu la joie de voir arriver Lady Zia. Et nous, humains adultes, nous sommes découvert une passion pour l’ornitologie. Elle n’est que balbutiante, mais on y travaille. Et cette joie que m’apportent chaque jour les oiseaux est une véritable révélation pour moi. Les nourrir chaque jour, ça allait de soi, et je le fais par devoir depuis le début, mais la joie incroyable de les voir évoluer et de constater leur immense diversité, ça, jamais je ne l’aurais prédit! Mention spéciale à mes copains les colibris!
Côté propriété… Joie et bonheur d’enfin pouvoir dire Nous sommes chez nous! Ah oui. Et chaque mois, c’est un plaisir que de verser un paiement hypothécaire qui n’est qu’à peine plus élevé que notre ancien loyer! En a-t-on assez rêvé…! Enfin, on peut décider de tout! De tout? Ah ben… esthétiquement du moins… dans les limites de nos sous…! Pour le reste, eh bien l’apprentissagee st plus ardu! Encore un an plus tard on s’étonne que tout projet prenne bien plus de temps que prévu (quoique ma planification s’améliore!). Par contre on m’avait avertie (toi, Martyne?) qu’après quelques mois ce qui n’aurait pas été fait dans la maison ne se ferait… jamais. J’ai eu peur un peu, mais, soulagement: ce n’était pas vrai pour nous! Oh, l’hiver que je voulais de tout repos nous a filé sous le nez, mais les projets avancent à nouveau et se multiplient. On a rêvé de maison et de terrain à deux pendant des années. En arrivant, enfin, au but, on aurait pu s’étioler, sans objectifs à court, moyen et long terme. Pensez-vous? Plus on vit ici, plus on a de plans et d’idées de fous!
Côté flore, j’apprends, j’apprends! Et ça, c’est le mot à retenir: j’apprends. Chaque jour, sans faute, dans plein de domaines. Et j’adore ça! Oui, ça demande des efforts! Mais quelles récompenses! Inouïes! Et si au lieu de vous éblouir avec mon Savoir, je finis, ici, comme il s’est avéré, par plutôt partager mes plaisirs et mes découvertes, par vous lancer des invitations au bonheur et recevoir vos bonnes idées en retour, eh bien… j’en suis mille fois plus riche! Et ma vie ici, ma vie rurale, ma vie d’adulte plus proche de la nature (et plus proche, beaucoup plus proche, de sa nature!), n’en est qu’enrichie à l’infini. Aussi… merci!
Je sors de l’ombre pour te souhaiter un bon anniversaire de campagnonades. J’en profite pour te remercier pour tes billets bien écrits, drôles et instructifs. C’est toujours un plaisir de te rendre visite! 🙂
Waou! Un cadeau en plus! Merciiiiiii! 🙂
Dis donc… tu es de la banlieue, de la campagne ou de la ville? 🙂
C’est que j’ai un lien à ajouter, moi…
(J’en profite pour souligner que je ne connais pas en chair et en os la plupart des gens avec qui j’ai pourtant l’air bien à l’aise dans les commentaires. Ce sont des liens qui se tissent au fil des billets! Je le souligne pour ceux qui, peut-être moins habitués aux blogues et autres formes de médias sociaux, pourraient se sentir intimidés: y a vraiment pas de quoi, ici! 🙂
J’appartiens à la catégorie « banlieue » 😉
Donc à la catégorie « copains »! 🙂
Merci!
Hé bonne fête campagnarde des campagnonades!!!
Mon ordi était en panne, ça explique une partie de mon absence.
(il a pas aimé l’humidité et la chaleur et il plantait et replantait… On a du lui faire un bon nettoyage de printemps lol)
Tu sais quoi? Moi je me retrouve beaucoup dans tes écris de campagnonades… Je vois quelqu’un d’autre qui s’intéresse en partie aux mêmes trucs que moi. C’est amusant!
Merci!
Mon ordi à moi… ramasse le poil comme la sécheuse ramasse la charpie! Quand il fait trop de bruit, je l’ouvre et ayayayayayayaye!
Et oui, moi aussi je me retrouve « chez toi »! Comme quoi l’isolement de la campagne, hein, bof, une fois qu’on a un accès Internet…! 🙂
Joyeux premier anniversaire de campagnonades!
Et joli billet, teinté d’un brin de nostalgie…
Et de pas-si-vieux souvenirs qui ressemblent tellement aux miens, dans mon coin de campagne.
Allez, je saute, pieds joints dans cette deuxième année ici.
Amusante et instructive, elle aussi, je n’en doute pas!
Merci!
Ah oui, de la nostalgie? Alors elle est douce, hein! 🙂
C’est reparti pour la deuxième année! 🙂
Bananniversaire!
Je vais bien finir par m’y remettre officiellement, faire peau neuve et lancer mon blog des campagnonades franco-ontariennes. Bientôt, bientôt…
Un petit mot pour Manon: Ton ordi, est-ce qu’on peut l’embaucher? À planter et à replanter, il serait utile au jardin! Est-ce qu’il enlève les mauvaises herbes, aussi? 😛
Un petit mot pour Manon: Ton ordi, est-ce qu’on peut l’embaucher? À planter et à replanter, il serait utile au jardin! Est-ce qu’il enlève les mauvaises herbes, aussi? 😛
lol!
un moment donné je me demandais si j’avais un bogue de bug avec l’ordi!!!
Jiji? Hahahahahahaha!
Un robot désherbeur, j’achète!