Sans Louise, point de pesto cette année ici! Mais non, elle n’est pas venue sauver mon basilic in extremis, quand même! Mais elle a parlé de son pesto presto et sans cela… perdu, le basilic, perdu! D’ailleurs j’aurais dû la devancer et m’y prendre quelques semaines auparavant (au lieu d’il y a environ dix jours). J’aurais composté moins de feuilles noircies et flétries! J’ai suivi son conseil et j’ai transformé en pesto, sans chichi, mes plants de basilic à grandes feuilles et ceux de basilic thaï.
J’ai suivi les instructions de Louise (donc celles de Moosewood Cookbook de Mollie Katzen) à la lettre (mais là, je vous les métrifie!). Donc pour 750 ml de feuilles de basilic (insérer ici les plaintes de la femme enceinte qui jouit toujours de planter du basilic et toujours, toujours oublie qu’à la fin, y faudra bien détacher chaque tite feuille de chaque tige…), on coupe 3 ou 4 (donc 4…) gousses d’ail en deux. Ces deux ingrédients-là vont au robot devenir purée, et on leur ajoute 80 ml d’huile d’olive en filet. J’ai ajouté aussi des pignons (noix de pin), parce que j’aime ça, que j’en avais et que je n’ai pas d’allergiques aux alentours (touchons du bois). Puis on passe à un bol et on ajoute 80 ml de parmesan, du sel et du poivre. Eh voilà le travail.
Ah, sauf que ça me faisait trop d’huile, au moment de passer au bol à mélanger. Et là au lieu d’être prise au dépourvu, j’ai été heureuse d’avoir relu, à tout hasard, la recette que j’ai dans un livre de Jamie Oliver (un beau cadeau que j’ai eu), car au lieu de donner des quantités précises, il dit qu’il s’agit d’ajouter huile et parmesan tour à tour jusqu’à l’obtention de la texture et de la saveur cherchées. Ajouter du parmesan, moi? Héhé! J’en ai ajouté, oh que oui!
J’ai fini par avoir quelques petits pots (réutilisés, vous le voyez, parce que ça m’attriste trop de recycler ce que je peux réutiliser, alors j’accumule… sans que ça soit maladif (euh… selon moi…), mais quand même, ça fait du bien de trouver l’occasion pour la réutilisation!). Pas des tonnes, mais assez pour nous. Maintenant, pour l’an prochain, si quelqu’un veut bien me trouver du basilic à feuilles géantes… (à grandes feuilles, c’est bien, mais j’aimerais avoir encore mieux!)
Grand merci à Loulou!
Point besoin de recette en effet. Tu y vas au goût, et les substitutions sont permises. J’aime bien employer des pistaches en remplacement des noix de pin, ou encore des noix de grenoble.
Et psssst!… je mets les tiges au robot itou, tant qu’elles sont tendres. Paresseuse comme ça.
Bonne idée que j’approuve infiniment (cuisiner paresseux: youpi!) mais… ici ça aurait mis les fleurs avec!
Hmm des amandes…
Faudrait bien que je me décide à faire le mien avant qu’il ne soit plus très beau!
Bonne suggestion de Mlle B avec des pistaches ou noix de grenoble… ça devrait être délicieux aussi!
Merci Helene pour la mention, contente de t’y avoir fait penser… 😉
Là… je me demande ce que j’oublie encore. Mais bon, hein… au pire, pertes il y aura, parce que je commence à voir l’horizon de mes limites, côté énergie!
De toutes manières, tu en as fait pas mal, tu trouves pas? Qu’est -ce que tu aurais bien pu oublier???
Euh… ben… mes fines herbes, là… y en a que… je sais plus ce que c’est! (C’est un drôle de problème à avoir…)
Y a la ciboulette à l’ail, que je n’ai pas récoltée. Elle est montée en graines, alors j’attends de récolter les semences (très jolies d’ailleurs). Tiens, y a les courgettes qui sont reparties (elles n’ont manifestement pas gelé!): je dois en avoir 2 ou 3 à cueillir. Et les cerises de terre qui ne lâchent pas (quelques centaine sà récolter aux quelques jours!). Ce que j’oublie? Le raisin, encore. Les nouvelles vignes qu’on veut déplacer finalement. Ouf. Ici si on cherche à faire, on trouve toujours (et là que je passe une deuxième journée de suite à ne pas faire grand-chose… il me semble que j’ai demoins en moins d’énergie!) En fin de semaine j’ai trouvé deux piments oubliés. Qui sait s’il en reste encore? Ah oui, la 3e livre d’ail à planter.
Ouin. Finalement… y m’en reste en masse à faire…
Tu as bien raison, il y a toujours quelque chose à faire et c’est pour ça que, je parle pour moi-même, on aime ça!
Ici, il y a eu du gel une nuit seulement et on a été épargnés grâce à nos nombreux arbres et nos haies de cèdres.
Pour cette semaine on est correcte si on se fie à la température mais je sais que bientôt ça va y être. D’ici là on en profite encore.
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