Cette fois, je vous présente un projet de l’Homme. Il s’est intéressé au jardin d’eau, une série de petits bassins devant la maison qui se termine par un plus grand où vivent de nombreuses grenouilles. Au moment de notre visite pré-achat, le jerdin d’eau était caché par un bon mètre de neige et nous ignorions son existence. C’est le genre de projet que nous aurions voulu entreprendre, mais qu’en tout réalisme nous aurions entrepris dans cinq à dix ans, vu la quantité de travail requise et l’urgence de bien d’autres priorités. Joie suprême: quelqu’un d’autre s’est déjà tapé le travail pour tout creuser, canaliser, installer une toile au fond, etc.! Il ne restait plus à l’homme qu’à désherber, en conservant les lupins, le rhododendron, les iris versicolores, les fraises et toutes les autres plantes bien installées qui bordent les bassins. Il a dû déplacer un cèdre (enfin, un thuya, que l’on appelle communément et à tort cèdre) qui poussait au bord et dont les racines auraient pu percer la toile qui retient l’eau.
On n’a pas encore compris comment fonctionnent les pompes (enfin l’Homme comprend comment elles fonctionnent, mais on ignore s’il en manque ou s’il y a une fuite, parce que si on les laisse fonctionner elles menacent de vider l’étang), mais le jardin d’eau vit bien comme il est pour le moment. À preuve, les coassements quotidiens et les saines floraisons des nénuphars (Nymphea). Nos grenouilles (de plusieurs espèces, que je souhiate identifier…) répondent à celles de l’étang à côté et à celles du lac artificiel sur le terrain d’en face (qui est ensemencé de truites… depuis que je suis toute petite. Ne me demandez pas pourquoi je me suis toujours souvenue de ça!).
Près du jardin d’eau, on se croirait dans un sous-bois. Des pins, des épinettes et des mélèzes matures créent une pénombre agréable. Sous eux se dressent des arbustes et des plate-bandes. C’est un endroit idéal pour relaxer, et même si la route est toute proche, elle est bien dissimulée et on peut l’oublier. On se croirait loin mais on n’est qu’à un jet de pierre de la maison (que je ne vous voie pas si vous testez cet énoncé!). Dans cette oasis, l’Homme a vu juste: il manquait… un hamac, qu’il a promptement installé. Il veut en ajouter deux autres. Mon petit doigt me dit que je vais le laisser aller au bout de son projet…
J’adore la photo de cette grenouille qui se prélasse sur la feuille de nénuphar.
Ce serait un rêve de mon homme également, un jardin d’eau.
Oui, pour ça on est vraiment privilégiés! L’an prochain, il faudra que je fasse un effort et que j’aménage un peu le coin, question qu’on en profite davantage, parce que c’est magnifique et paisible. J’ai déjà hâte de rentendre le concert des grenouilles, qui se répondent de l’étang au jardin d’eau au lac des voisins en face, avec les crapauds au jardin qui s’en mêlent. Y a eu des moments ce printemps où les batraciens avaient un bon rythme pour danser! 🙂