Récemment, je suis venue à bout de faire l’inventaire des conserves qu’il me reste. Oui bon, j’ai une liste de contenu et de taille des pots, et certains ont disparu depuis, mais le projet est resté à l’étape «milliers de pots sur toutes les surfaces qui servent aux semis du printemps», alors je devrai bien finir par le finir, ce projet. Surtout que j’ai très hâte aux semis.
N’empêche que le pire est fait. Le pire, c’était de trouver tous les pots (je peux être bien créative, parfois, et bien amnésique aussi!), de les trier et… de vider tout ce que je n’allais oser ni manger ni offrir (une gelée de pousses d’épinette rendue liquide et datant de 2010, quelqu’un?), pour enfin les laver (maintenant tous mes pots vides sont triés et bien rangés, hourra!). La bonne chose: sur tous ces pots, un seul qui avait clairement dé-scellé (une gelée de raisin. Y doit d’ailleurs en rester sur le sol du garage…). L’autre bonne chose, c’est que je n’ai jeté que les trucs sucrés; les légumes marinés, mes poules les ont eu en buffet froid!
Le truc, lui? Je suis pas mal certaine que c’est un conseil qui vient de Vincent le Canneux. Pour ouvrir tous mes pots, j’ai fait comme il dit, j’ai utilisé une cuiller en bois. Pas une cuiller à soupe ni un couteau à beurre, avec lesquels une blessure peut si vite arriver, parce que sur les nombreux pots que j’ai vidés, c’était statistiquement à peu près certain que j’allais me blesser. La cuiller en a pâti, comme vous le voyez. Alors je l’ai ornée de X bien visibles et je la range ailleurs qu’avec ses soeurs, pour tous les pots Mason que je vais ouvrir à l’avenir.
Passez de joyeuses fêtes… sans vous blesser!