Chut, ne faites pas de bruit: notre chauffe-eau dort! Euh… qu’est-ce que je dis là, moi? C’est la taille de la pièce du chauffe-eau, qui conviendrait à un jeune bébé, qui m’a induite en erreur! En effet, dans cette pièce, on pourrait mettre non pas un chauffe-eau, mais plutôt quatre, avec un lavabo (pourquoi, je ne sais pas, mais l’emplacement est déjà prêt à le recevoir… vous savez, au cas où vous seriez incapable de faire six pas pour aller à celui de la salle de bain…). N’ayant pas particulièrement envie de me noyer dans les dégâts de chauffe-eau multiples, j’ai voulu autrement utiliser l’espace. Oui, parce qu’on ne passe pas des années dans des appartements montréalais trop petits et sans assez de rangement sans développer une phobie de l’espace perdu. Et, tiens tiens, je cherchais aussi un endroit sombre et frais pour mes conserves. Et j’oublie de dire que l’étagère achetée à cette fin pour un placard… ne fitte pas pantoute dans ledit placard! Bon, pour la faire tenir ici il a aussi fallu ruser: le plafond est bas et la porte aussi, mais en pliant un peu l’étagère d’un côté (avant de fixer les tiges métalliques qui la tiennent droite!), tout s’est bien passé (c’était un hasard, car je croyais les tiges inutiles dans ce cas, mais finalement ouf!).
Rien ne paraît. La plupart des visiteurs ne remarquent même pas cette petite porte, et moi je l’ouvre rarement. Mais je sais! Je sais que j’ai enfin une dépense, et bien garnie (de mieux en mieux)! Allez, tempêtes et verglas, vous ne me faites pas peur. Au pire, on mangera des cornichons pendant trois jours! En attendant, tout est bien rangé, chaque pot à sa place, et je suis bien contente. Par contre j’ai été déçue de constater qu’Avery ne fait pas d’étiquettes rondes toutes simples de deux pouces de diamètre, ce qui est parfait pour les conserves. J’ai donc commandé mes étiquettes ailleurs, et payé presque autant en dédouanement qu’en étiquettes, grrr! Mais bon, le résultat est parfait: je tenais à n’étiqueter que les couvercles, qui ne sont pas réutilisables (du moins pour des conserves, hein: mettez-y des trombones ou des coquilles d’oeuf, aucun problème!), pour laisser passer toute la beauté des résultats. Vraiment cette histoire de conserves, c’est (aussi) un trip esthétique!
C’est un premier symptôme d’un virus qui s’installe dans ta vie…
Avec l’achat d’un autoclave, il faudra préparer psychologiquement ton homme à poser des tablettes partout, partout, partout !
Je me sens coupable.
🙂
Menteur, va! 😉
Je tente de le préparer mentalement depuis un bout de temps. Je tente et tente tant que… je suis près d’avouer que c’est moi qui les poserai, mes tablettes!
Non non pas menteur, juste prétentieux.
Je suis sur que tu était une canneuse dans une vie antérieure.
Si tu pars en grande dans la pose de tablettes son égo va en prendre un coup.
Je te suggère de commencer par acheter plein de mauvais matériaux, trop cher.
Il se fera un plaisir de te corriger…
Ah non, tout de même. Je fais une fifille de moi parfois, mais côté assemblage et installation, si j’ai la force requise, il y aura moins de temps perdu et beaucoup moins de jurons si je m’en charge! Non, l’Homme a de bonnes idées, la force et l’endurance pour les réaliser, mais quand j’ai une idée et qu’il ne profitera de sa réalisation que très indirectement… vaut mieux compter sur Bibi! ;-P
>>mais quand j’ai une idée et qu’il ne profitera de sa réalisation que très indirectement…
Pu de conserves pour monsieur ! 🙂
Je ne sais pas jusqu’à quel point tu aimes travailler au potager, mais avec ton autoclave, tu as un investissement très intelligent. Plus il y aura de bouches à nourrir, plus ce sera valorisant.
Si tu as des recettes fétiches, qui te semble cannables, pour quelque membre de la famille, n’hésites pas à m’écrire en privé.
Si tu te prends en avance, je trouverai le temps de te donner mon avis, chère amie.
C’est vrai que l’autoclave va changer ma réflection pour le potager version 2.0!
Ah que je vais te prendre au mot très bientôt! Merci! 🙂
(Je suis trrrrrès charmée de cette autre facette de la blogosphère que je découvre ici au fil des commentaires (autre… par contraste avec le « jet-set bloguien » (!) montréalais), je suis vraiment heureuse de toutes les belles rencontres virtuelles que je fais dans ma nouvelle vie. Un autre signe que les choix ont été les bons!)
Avec un terrain pareil, le potager pourrait surement prendre un peu d’expansion.
Mais dans ta zone, il faudra peut être considérer l’investissement d’une petite serre pour partir tes semis d’avance. Tu auras l’hiver pour faire tes recherches, à temps libres, si ça se trouve.
J’ai la chance d’être un blogeux spécialiste. Rarement le gratin de la blogosphère montréalaise ne voudrait s’associer avec le roi des cornichons, fusse-il résider localement.
Bah, le gratin, ça ne se met pas en conserve, alors… 😉
Oui il pourrait prendre de l’expansion, le potager. J’ai cependant à jongler budget, temps, réalisme, etc. Je n’aurai pas mon potager de rêve l’été prochain. Mais bon, tout ici doit être fait et pensé à long terme.
Et pour une serre… on y pense, on y pense! Ça non plus, ça ne peut pas être tout de suite. Parfois je me dis merde, avoir su j’aurais tout fait pour acheter dans la vingtaine, pas la trentaine, quand tous les amis ont leur propre maison, des enfants, etc. Dans la vingtaine, j’en aurais eu, du monde prêt à travailler pour quelques bières! (Maintenant, merde: ilspeuvent se les payer!) 😉
Lorsque je colocationnais encore, je me suis un jour installé chez une amie pendant 6 mois, dans son appartement meublé. Dans ma chambre, il y avait justement cette super étagère.
Faut me connaître, je suis du genre à réaménager les pièces de la maison aux 3-4 mois. Les meubles ont donc changé de place dans ma chambre, mais l’étagère, elle… Difficile de lui trouver un autre endroit, il n’y avait qu’une seule place où elle pouvait être en raison de sa hauteur, d’autres tablettes posées ici et là et des fenêtres.
Mais elle permet d’y ranger beaucoup de choses, cependant!
Ça oui! Et côté pratico-esthétique… je la préfère bien cachée! Son contenu, je voudrais l’exhiber, mais les conserves doivent être dans l’obscurité… (oui, faire des conserves « gaspillées », juste pour le look, j’y ai pensé! Mais je ne m’en sens pas le courage, surtout que mes belles couleurs se modifieraient à la lumière. Une pure perte, donc!)
D’habitude moi aussi je réaménage souvent. Ici, dans la maison… je pense que ça va attendre! Juste avec ce qui ne fonctionen pas encore très bien, j’ai assez de meubles à déplacer pour me satisfaire longtemps! C’est comme la peinture: en appartement, j’avais envie de m’y mettre chaque année. Ici? Écoeurantite aigüe, et il reste encore quelques murs beiges et rosés (ouache, ouache, ouache!)!