Mais c’est une violette (Viola, violet) qui pousse là dans le gazon! Mais oui, car elle a deux pétales vers le haut et trois vers le bas (ce n’est donc pas une pensée!)! Depuis que j’ai remarqué la jolie, je vois ses congénères le long des fossés un peu partout, et à travers les pelouses de la région (qui n’ont pas grand chose à voir avec les pelouses bichonnées de ville ou de banlieue; appelons ça du gazon, tout simplement!). Pratique, de reconnaître la violette:
Les fleurs disparaissent dès l’été, mais les feuilles, en forme de cœur, sont comestibles, et bien que leur goût soit peu prononcé, elles constituent un bon choix de verdure pour faire une salade. Les violettes poussent dans les habitats les plus divers selon les espèces; des tourbières aux dunes, en passant par les forêts et les espaces gazonnés. Toute la plante aérienne est comestible, et peut être utilisée en salade, en soupe ou en tisane. Le rhizome, toutefois, est vomitif. (Source)
On peut aussi cristalliser les fleurs elles-mêmes! Pour savoir comment, on suit le lien (ça a l’air facile! Chic chic!).
La difficulté, avec les violettes, c’est de les distinguer des pensées, qui font aussi partie du genre Viola.
Pour les amateurs de jardinage, la différence fondamentale reste la grosseur de la fleur. La réalité botanique est un peu plus complexe. Le terme pensée était déjà utilisé autour des années 1460 pour désigner la violette, qui était considérée à l’époque comme l’emblème du souvenir, nous dit Le Petit Robert. Le mot faisait donc partie du langage courant bien avant que les pensées modernes ne fassent leur apparition au XIXe siècle, à la suite du croisement de Viola tricolor puis de plusieurs autres espèces. Mais les pensées, qui sont toutes des hybrides d’origine complexe, ont toujours conservé un des caractères d’origine de leur première mère, si on peut dire, cette petite tache jaune au centre de la fleur. Le terme anglais de pansy est un calque du terme français. Toutes les violettes possèdent deux pétales dressés vers le haut, deux pétales horizontaux et un autre souvent en forme d’éperon, qui regarde le sol. Annuelles ou vivaces, elles se resèment facilement et sont très rustiques. On pourrait d’ailleurs les planter en début d’automne, lorsqu’elles sont en fleurs, pour obtenir une floraison dès le mois d’avril. (Source)
OK t’en as mis 2 ce matin!!!
Me semblait que j’étais pas si étourdit
Hihihi! Ben… il me semblait qu’elles allaient si bien ensemble! Et la prochaine fois que j’oublie comment les distinguer, ça m’aidera!
J’étais sur le point de mettre mes 3 viola présentes en ce moment…
en as-tu des odorantes?
Aucune idée. Elles sont parsemées à travers le gazon… et j’ai pas humé! (Je vais y aller, mais là c’est gris et moche…)