Le chien japait. En fait, non, Tango étant un gros chien, il aboyait (seuls les petits chiens jappent, yap yap yap! Je rigole, mais sémantiquement j’ai raison!). Ben voyons mon grand, ce n’est que la mangeoire à oiseaux (vidée par les écureuils, roux et noirs), qui fait clac clac dans la fenêtre! Ah mais quel clac clac tout de même… Allumons! Hé! Kécéça? Vite, l’appareil photo! Au départ, ne voyant qu’une tête avancée sur le rebord de la fenêtre, j’ai cru que c’était un agile renard. Mais le renard se serait poussé en me voyant arriver. Mon ami raton, lui? Vous pensez! Il s’est bien accroché à la fenêtre pour poser un peu en volant des graines! (Finalement l’Homme l’a fait déguerpir en sortant avec Tango en laisse).
Quand je pense à la première fois que j’ai entendu parler des ratons laveurs, il me semble entendre Cannelle, de Passe-Partout, qui s’étonne. Eh bien je ne suis pas folle (ou du moins c’est pas comme ça que vous le prouverez!): c’était dans l’émission numéro 18! Pruneau a aperçu des yeux dans le noir, c’était un raton-laveur. Ha!
Un raton laveur pèse généralement entre 5 et 12 kilos, mais un gros mâle peut peser jusqu’à… 28 kilos! (ouille!) Comme l’ours, le raton ralentit ses activités en hiver; on le croit hibernant, mais faut pas exagérer: il sort quand ça lui plait. Et le mien est clairement bien éveillé, même si nocturne (ce qui est normal, on s’entend)! Mon bouquin (Mammifères du Québec, de Jacques Prescott et Pierre Richard (non probablement pas ce Pierre Richard-là!)) me dit… que le raton peut facilement, avec ses agiles pattes, tourner un bouton de porte! Campagne pas campagne, on verrouille, nous, le soir, mais je ne savais pas que c’était pour prévenir les effractions laveuses!
Petit retour en arrière. Si vous êtes nés dans les années 1970, vous vous souvenez peut-être de la collection de livres Un bon exemple de…, qui était vendue par correspondance. Le premier volume étant gratuit, c’est le seul que j’ai eu. Vous l’avez eu aussi? Ça vous a traumatisés aussi? Un bon exemple de confiance en soi, Louis Pasteur, je veux bien. Mais la taille de la seringue remplie de soldats, elle, était-elle bien nécessaire? (Sans parler du chien bavant qui aurait pu traumatiser n’importe qui!) Eh bien je n’ai pas peur des chiens, mais de la rage, oui, encore aujourd’hui! Et justement, mon ami raton est un danger (enfin, son espèce, pas nécessairement lui en particulier) pour le toutou sur ce plan.
D’autres croyances ne sont par contre pas fondées:
Il a la réputation de laver sa nourriture avant de la manger, mais cela est faux puisqu’après avoir mouillé ses aliments, ce qu’il ne fait d’ailleurs pas toujours, il les mange, qu’ils soient propres ou non. (Source)
Et s’il faut l’empêcher de visiter nos poubelles, ce n’est pas une question d’hygiène, mais de respect:
Le raton laveur ne tire aucun avantage à se nourrir de nos ordures. Même si les ordures lui sont disponibles à longueur d’année, la nourriture qu’il y trouve peut nuire à sa santé. Ses dents par exemple peuvent se carier, ce qui peut le faire souffrir. De plus, si la source de nourriture disparaît, par exemple à l’automne dans les endroits habités ou visités seulement pendant la saison chaude, le raton laveur devra se nourrir dans la nature. Certains pensent qu’après avoir été nourris artificiellement les animaux perdent l’habitude de chercher leur nourriture, et qu’ils peuvent souffrir de la faim quand ils sont laissés à eux-mêmes. Là n’est pas le problème. C’est plutôt qu’ils risquent de ne pas trouver suffisamment de nourriture pour survivre. Il peut y avoir en effet une forte pression de compétition pour la nourriture entre les ratons laveurs, puisque leur taux de survie aura été supérieur à ce qu’il aurait été naturellement pendant l’été. (Source)
Malgré la rage possible, malgré le livre en question que j’ai aussi reçu dans ma jeunesse et malgré le chien qui bavait, j’aurais laissé sortir mon chien pour qu’il s’amuse un peu avec… 😉
😉
Eh ben moi qui dois convaincre Tango que les mammifères plus petits que lui (les chats…) ne sont pas des proies, et qui pense automatiquement à la situation du bureau vétérinaire (ouvert ou pas)… je ne le laisse pas taquiner les ptites bêtes! 🙂
Il a été pris la pattes din graines comme ça!!! 😉
La patte, la face, tout! 🙂
ah les ratons… ça me rappelle le temps de mon appart 3e étage avec un immense balcon avec accès individuel à Sherbrooke…
L’été on laissait souvent la porte du balcon ouverte, ainsi ma cassonnade était libre d’entrer et sortir dans le jour. Une fois, j’entends ma chatte se mettre à dévorer son plat de bouffe avec « forte bruit »… Mon chum et moi de se dire: »Est donc ben bruyante aujourd’hui » et de jeter un regard vers le plat de nourriture pour la chatte.
Belle découverte: Un gros raton dans l’appart entrain d’engoufrer la nourriture de notre pauvre cassonnade! Il nous a jeté un regard quand il a vu qu’on l’avait apperçut, et s’en est retourné dehors tranquillement comme ça, pas pressé: « merci pour le snack! »
ouin, OK
Le lendemain, les mêmes bruits. Oh merde encore le raton!
On a dû garder la porte fermée. Notre Cassonnade a perdue un peu de sa liberté.
C’est pas peureux un raton!
En passant, ici aussi on en a autour des graines pour les oiseaux, mais ils viennent pratiquement juste au printemps.
Non, pas peureux! Effronté même!
Merci de confirmer ce que je pensais: une fois la bouffe abondante, écureuils et ratons devraient aller se promener un peu!
Les écureuils reviennent tout l’été…
Les ratons font leur tourné la nuit… parfois en été aussi… mais chez nous ils arrêtent au compost…
La première année, on n’avait pas les grosse poubelle carré maintenant pas mal obligatoire dans toute les villes et villages… On avait le tit modèle rond avec couvervle clipé acheté chez rona. Ben les raton sont assez agile de leur mains/pattes pour décliper le couvercle, ouvrir la poubelle et se servir. Le gros modèle carrée est trop pesant, ils ne sont pas capable de l’ouvrir.
Ah mes les écureuils, je leur réserve une surprise! Les mangeoires seront bientôt remplacées par les abreuvoirs à colibris, hihi! 🙂
Ah oui, la fameuse poubelle! J’y ai justement pensé en voyant le raton: on est sur le point d’acheter la grosse typique carrée. On a une ronde qui « clippe », mais trrrrrès dure à ouvrir (j’ai de la misère!). Elle nous suffit côté format MAIS elle est parfois lourde et alors ses petites roues ne suffisent pas sur notre allée en pierre concassée. Et si ça tombe, ouille mon bras, mon dos, etc. Bref on va s’en procurer une… question d’ergonomie!
Dans un secteur boisé j’ai vu de telles poubelles avec un élastique « bungee » pour retenir la porte… si les ratons sont pas capable de l’ouvrir… c’était contre les ours alors? (c’était la saison…)
Des données sur le nombre de cas au québec en 2009
http://www.santepub-mtl.qc.ca/Mi/vaccination/pdf/casrage2009.pdf
16 cas au total soit:
1 renard
2 moufettes
9 chauve-souris
1 loup
3 chiens
aucun raton!
Ouf!
Mais si je me trompe pas, le seul moyen de confirmer la rage c’est de tuer l’animal, non? 🙁
Là je ne sais pas, je ne me suis jamais trop pré-occupé de ça 🙁
Je sais juste qu’il y a peu de cas de rapporté et pour moi c’est comme pour les paniques à la grippe c’est trucs-là… Je trouve qu’il y a beaucoup de tappage pour pas grand chose…
Oui y’a la maladie, mais faut pas capoter non plus…
16 cas de rage rapporté pour tout le Québec pour l’année 2009 c’est pas énorme, c’est du bruit de fond!
Je m’inquièterais s’il y avait une augmentation marquée du nombre cas rapportés. Genre si on passe de 16 à 150, ben c’est signe de quelque chose.
Sinon pense-y… le nombre de jour dans l’année, le nombre d’animaux au total, y’a une chance sur combien que l’animal croisé ait la rage la journée donnée où tu le croises (ou que Tango le croise), ça devient infinitésimale.
Bah, je panique pas (pour la grippe non plus!)… mais je ne prends pas de risque non plus. Un animal sauvage pas timide… non merci! Sois assez arrogant pour que je te croque le portrait, mais pas assez effronté pour entrer chez nous et tout ira bien! 🙂
C’est un peu une question « parentale »: je prends plus de risques (calculés!) pour moi que pour les animaux dont j’ai la garde. Faut dire que les hôpitaux pour humains sont ouverts plus souvent et que les soins y coûtent moins cher! (Aussi, que si c’est moi qui suis dans le trouble, c’est pas MOI qui angoisse!)
En attendant, ces foutus ratons, ils m’ont bouffé deux poules l’an dernier…
Ouille! J’avais pas du tout pensé à ça! Dis-m’en plus! (Parce que j’aimerais avoir quelques poules un jour!) Elles étaient dehors? C’était la nuit? Comment tu sais que ce sont eux, les ratons, qui ont fait le coup?
Mes poules étaient dans leur poulailler, mais il n’était pas fermé.
La première, c’était en pleine nuit.
La deuxième, au petit matin.
Pour la première, on a supposé que c’était un raton…
Mais la deuxième, on l’a carrément pris sur le fait: il essayer de passer sa proie par un trou dans la clôture de la basse-cour (ce qui est parfaitement impossible: on ne passe pas un oeuf par le chas d’une aiguille.
J’ai hurlé, il s’est dépêché, a monté la clôture, repris sa proie et s’est sauvé, emportant ma pauvre poulette!
On a fini par contrattaquer, en installant un piège.
Et on en a capturé 5. Oui 5.
Il y en avait un 6e, mais il était tellement gros que la cage ne se refermait jamais en entier sur lui et il réussissait à en sortir.
On l’a attrapé 3 fois, il s’est sauvé 3 fois. Ensuite il se tenait tranquille, mais on le voyait souvent dans l’arbre au dessus de la basse-cour.
Le mieux est vraiment de garder les poules dans un abri fermé toute la nuit, avec un bon loquet parce que, mine de rien, c’est pas mal brillant un raton. Ça réussit à ouvrir à peu près tout.
Ils se sont essayés sur les lapins aussi, mais les clapiers sont ratons-proof.
J’y pense aussi, avec les poules (ou tout autre bestiole potentiellement vue comme une proie) faut aussi faire gaffe à un paquet de « prédateurs ».
Les renards, les coyotes, bien sûr.
Mais aussi, croyez-moi, les mouffettes.
Ces bêtes sont particulièrement viles, et ne chassent pas que pour se nourir.
Elles tuent pour tuer.
Ne vous fiez pas à leur air mignon.
Waou, merci pour tous ces renseignements! Ayayaye, oui je m’imagine hurler aussi!
Chose plus rigolote au sujet des mouffettes: l’auteur de mon bouquin sur les traces d’animaux affirme avoir vu de ses yeux vu une mouffette déféquer… sans s’arrêter!
J’imagine que tes tracas avec les (petites, quand même) bêtes sauvages pourraient être évitées avec un chien gardé dehors, ce que font nombre de mes voisins, hein? Ouin. Pas question de ça pour moi.
Tu me confirmes aussi que mes parents savaient ce qu’ils faisaient avec nos poules! 🙂 Mais… je vais poser la question à ma mère: ils ont peut-être bien appris… exactement de la même façon que toi, avec l’expérience! (Hourra: il me suffira d’être sage si le moment vient, et d’en profiter!)
Pour ce qui est du livre sur la rage, je l’ai lu aussi, mais je suis né dans les années 80. Peut-être cette collection appartenait-elle à mes demi-frères ou demi-soeurs plus âgé(e)s…
Ben c’est ça, traite-moi de vieille croute! ;-P
Haha, c’était avant la Courte-Échelle (arrivée juste trop tard pour moi: enfant je lisais des livres pour adultes…) et toute la magnifique vague de littérature jeunesse. Et j’avais si peu de livres que chacun tait un véritable trésor (et quand j’y pense, j’en avais plusieurs qui étaient le numéro gratuit d’une série… pas fous, mes parents fauchés!)
Ping :Visiteuse matinale | Les campagnonades
Au début du mois on en a un qui est venu se nourrir des croutons de pains envoyés aux oiseaux…
On a pas reconnu la bête tout de suite… zont quand même l’habitude de se pointer de nuit hein!
Mais ce qui rendait le raton difficile à identifier, c’est qu’il n’avait plus de museau :-O On lui voyait l’intérieur des cavités nasales :-S
Euh… ouache?!
Les oiseaux ici, ils les mangent pas les bouts de pain! J’te jure, on a jeté du pain dehors l’an passé et… rien. Rien côté oiseaux. Le chien lui s’est rendu malade quelques jours plus tard. Alors ils (les oiseaux) sont au régime sec: que des graines! 😉
Mais je ne perds pas de pain pour autant, on s’entend? Chapelure et croûtons à l’ail maison!