La nuit, on a déjà eu la visite d’un petit ami. Le matin, habituellement, on peut au mieux espérer un héron dans l’étang. Mais à la fin juin 2010, surprise et ahurissement, une biche est venue nous dire bonjour, elle aussi près de l’étang! Elle est restée le temps de quelques photos, mais la demoiselle était timide, et m’observait attentivement. Aussi la photo que je vous montre a-t-elle été prise à travers la fenêtre de la salle à manger.
Mais Campagnarde, tu habites la campagne, tu as déjà dû en voir, un cerf de Virginie ou chevreuil (white-tailed deer, Odocoileus virginianus), non? Mais oui, pardi! Pas plus tard que récemment, à trois villages d’ici, j’ai vu une biche dans un champ. Au mont Saint-Bruno il y a quelques années j’en ai vu quelques-uns. Et il y a plus d’années encore, à Anticosti, j’en ai vu tout plein! Oui, mais chez moi, ici… jamais de jamais! Pas depuis notre déménagement, mais surtout, jamais de jamais dans mon enfance! J’aurais juré que je verrais ici une mouffette bien avant de voir une biche! De mouffette point. De biche, celle-ci!
Des voisins nous ont dit qu’ils voyaient beaucoup de chevreuils il y a quelques années, mais que maintenant le cycle est aux loups et aux coyotes… que l’on n’entendait pas du tout dans mon enfance (j’avais peur des loups — s’il avait fallu que je croie qu’il y en avait…! Maudits contes pour enfants menteurs!)! C’est quand même étrange que la faune se soit diversifiée pendant ces vingt-quelques années: même si ici-même le terrain et les bâtiments n’ont pas changé, non loin il y a plus de maisons et d’activité humaine qu’à l’époque. Jusqu’à preuve du contraire, je croirai que c’est bon signe!
Ma jolie biche, je ne l’ai plus revue. Mais j’en ai vu une autre dans le fameux champ, et Tango l’a vue aussi. Ayayayayaye qu’il voulait aller y voir de plus près, mais oh que la demoiselle a bondi rapidement hors de portée! Parlant de bondir… Attention aux cerfs. Oh ils sont jolis et mignons et tout, oui, et on voudrait bien s’arrêter et les photographier toute la journée. À Anticosti, tenez, on se promenait hors des sentiers quand une biche s’est mise à poser pour moi (oui bon ce n’était que mon point de vue). Clic clic clic, et l’Homme de se placer devant moi en agitant les bras. Qu’est-ce tu fais-là? Comment ça, elle allait me foncer dessus et me plaquer au sol avec ses sabots (dans le meilleur des cas, parce qu’un sabot, ça fesse!)? Ah, elle piaffait? Et c’est ce que ça signifiait? Eh ben. Une chance que je t’ai, mon Homme!
Moi ça me fait toujours quelque chose, comme un cadeau, quand j’en vois un chez moi… Même si j’en vois chaque année!!! Il y a des périodes où les chevreuils sont plus présents.
Évidemment, quand on prend l’auto pour se rendre au village, on en voit à la lisière du bois et des champs… mais c’est jamais comme quand je lève la tête en faisant la vaisselle et que j’en apperçois un… Ou quand je vais pour ouvrir la porte patio pour aller porter un sac de vidange dans la grosse poubelle dehors et que j’arrête mon élan parce qu’il y en a 5 juste là, là.
Wow! Cinq juste là, là, ça m’arrive… (et plus) avec des geais bleus et des tourterelles, mais pas avec des mammifères! Juste y penser j’suis tout énervée! J’en parlerais pendant des mois!
On n’en voit pas non plus ici de la route. Mais bon, c’est une route provinciale où les gens roulent souvent trop vite (je songe sérieusement à me faire faire des t-shirts « 90 MAX » pour promener le toutou et aller chercher mon courrier de l’autre côté…), alors vaut mieux pas! (Et côté « roadkill » j’ai de la chance jusqu’à présent, seuls deux oiseaux et pas juste devant — n’empêche que l’un d’eux était une corneille et qu’une autre (le conjoint?) était dans un arbre tout près du corps en lançant des cris perçants; triste!)
Chez-nous aussi on voit des chevreuils assez régulièrement.Mais le printemps passé c’est un jeune orignal d’environ 1 an qui s’est pointé ,un soir, dans le champs de l’autre côté de la rue.C’est le bruit qu’il faisait en essayant de sortir du champs en s’appuyant sur la clôture qui m’a mis la puce à l’oreille.Je suis vite allée dans la maison chercher le « spot » et avertir mon Homme qu’il semblait y avoir quelque chose de gros dehors.Wow!Wow!Wow!.
Tu peux imaginer notre excitation à la vue de cette belle bête, pas nerveuse pour une cenne, marchant le long de la clôture et essayant de temps en temps à pousser dedans pour voir si ça passait.Il a finalement trouvé l’entrée et a traversé de notre côté et s’est tenu à 4-5 pieds de mon Homme en humant l’air.J’étais tellement énervée que j’en tremblais!!Et de dire : »Y a rien qui me ferait partir d’ici et VIVE LA CAMPAGNE!!! »
L’orignal ,lui,a viré de bord,a retraversé le chemin et s’est en allé vers le fond du champs et on ne l’a plus revu.
Voilà c’était ma petite campagonade personnelle!
Imaginer?! À PEINE! WOW!
Je n’ai JAMAIS vu d’orignal en liberté (et c’est pas faute d’avoir essayé!)! Oh, ok, j’ai touché à un ado en réhabilitation à Saint-Félicien, mais… c’est pas pareil pantoute! J’ai espéré en voir sur les hauts plateaux d’Anticosti, en vain. Aux Grands Jardins, pareil, rien…
On s’entend que moi je remercie l’Univers entier pour chaque petite mésange qui se pointe chez nous?! Alors imagine un orignal!
C’était la 2e fois.Il y a 3 ans c’est le manège de ma p’tite Minette qui m’a fait voir un spectacle attendrissant.La Minette était dans l’escalier de la galerie arrière et elle était penchée et regardait vers la route.J’étais en train d’enlever le linge sur la corde à linge et j’ai regardé pour voir si il y avait quelque chose à voir.QUELQUE CHOSE À VOIR???
Une mère orignal avec ses 2 veaux à peine plus petits qu’elle!!!
Ils traversaient tranquilement le champs et ont enjambé le fossé comme rien(il n’y avait pas encore de clôture).Je me suis avancée doucement au bord du chemin en compagnie de Minette toute aussi fascinée que moi.Les bêtes nous regardaient tout en marchant.Elles ont traversé la rue et se sont mises à marcher lentement en direction du voisin de droite tout en se retournant de temps en temps. Puis elles sont entrées sur le terrain du voisin et on les a perdues de vue.
Et moi j’étais là sur le bord du chemin à me dire »Je suis toute seule pour voir ça y a même pas une auto qui est passée.Pis l’Homme qui va revenir seulement dans plusieurs heures pour que je lui raconte ça! »
Heureusement que Minette a tout vu elle aussi! 🙂
Oh tu me rappelles des souvenirs d’enfances! On avait eu des chevreuils et un renard sur la ferme… Doux souvenir (et émerveillement de l’époque pour nos petits yeux d’enfants!)
Bon, un renard! Parle-moi de ça, une bestiole ordinaire! 🙂
Y en a un qui a été tué dans notre champ de promenade, et Tango avait pas le droit d’aller le sentir de trop proche. Une semaine plus tard, on arrive devant un renard bien vivant. Le chien ne l’avait pas vu que je faisais des gestes « allez va-t-en » que le renard a compris, mais… le chien a senti! Oh boy! Et un chien qui se met à suivre une piste en plein milieu du chemin comme un fou! Mais le renard était déjà loin, et tout allait bien 😉