Appris: Qu’à partir d’une certaine longueur, je peux couper six pouces de mes cheveux sans… que personne ne le remarque (!). Six pouces! Et personne qui ne voit rien! Même si c’est croche! (Je me demande si je peux le refaire une fois ou deux avec le même résultat, et finir avec ma tête normale de cheveux rasés, sans que quiconque ne m’en parle…!)
Constaté: Qu’un p’tit gars, c’t’un p’tit gars. Perceuses, tournevis, voitures, poupées, toutous et remorqueuses compris. Il a beau être le premier des trois enfants qui s’attache infiniment à un animal en peluche (son WiyouWiyou, ou, pour les autres, Milou), il n’en reste pas moins que ses intérêts sont très typiquement masculins (il adore les poupées mais quand je lui propose de leur donner le sein il me trouve hilarante).
Été estomaquée d’apprendre: Qu’on doit dire UN aster et UN termite. (Et UNE vidéo, ce qui ne m’estomatque pas, mais que je vous rappelle!) Un termite, un! Moi qui croyait avoir trouvé une autre faute dans un autre livre jeunesse, j’ai quand même été soulagée d’avoir tort! (J’ai lu un Calvin et Hobbes en français à ma fille – non seulement la traduction était faible, mais j’ai trouvé sans chercher trois fautes énormes, comme frond pour front! Plus jamais, ai-je juré, et maintenant ils lui sont lus en langue originale, merci!)
Tergiversé: Au sujet des présences d’autrui dans ma vie et des effets de leur absence, qui finalement ne me pèse pas autant que je l’aurais cru. Force de caractère? Fatigue mysanthrope? Âge et pesanteur d’autres préoccupations? Un mélange de cela et de son contraire.
Modifié (et ça se poursuit): L’image que j’ai de moi-même. J’élague des croyances, voyez-vous. Je peux passer pour morose mais c’est du réalisme. Mourir un jour il faudra, et le reste, au fond, est souvent artifice. La douleur est un genre de javelisant des illustions.
Élagué (c’est un début): Plusieurs livres de ma bibliothèque, partis ou en partance pour un Croque-livres (quelle belle initiative!) ou un autre. Ça a l’air de rien, mais je n’avais pas laissé partir un livre depuis longtemps. Je lâche prise, progressivement.
Ajouté: Une petite application qui vous permet de cliquer sur un petit coeur sous mes billets. Comme ça, on retrouve (une partie de) la convivialité de Facebook, avec son J’aime, qui permet de réagir sans trop se mouiller en laissant un commentaire (que voulez-vous je suis une indécrottable blogueuse qui préfère vraiment parler avec son écho dans un espace à moi que de ne plus s’entendre sur un réseau social qui n’a rien de naïf ou de gentil-gentil, et je continuerai à essayer de vivre comme ça, dans ma marge, parce que vivre autrement, je ne sais pas comment. Ça ne m’empêche pas de tenter de comprendre les autres et de vouloir leur faciliter la vie!)
J’ai cliqué sur le coeur.
Heureusement ça n’empêche pas mal laisser un mot aussi!
Non, je suis pas une empêcheuse! 😉 Drôle qu’on puisse cliquer plus d’une fois. Pas parfait, ce truc-là… mais gratuit et facile. Et heureusement, j’ai plus l’âge d’aller moi-même « m’écoeurer » tous les billets! 🙂
C’est cool, on peut cliquer plus d’une fois sur le coeur. Encore mieux que Facebook…
Hahahaha: je peux faire un bandeau publicitaire avec ça?
«Les Campagnonades : encore mieux que Facebook ! »
— Clément Laberge
😀